Ton toucher
Un parfum qui durcit
Et le vide
Spasme souterrain
D’un hiver
Qui ne renaîtra pas
Le défilé des souvenirs
Dans l’ombre du café amer
Cloué et désorienté
Oscillant en arrière
La multiplication des déserts
Sous tes pieds
L’herbe grise écorchée
Le murmure des pierres
Comme un tremblement
Sur la langue
La migraine
Des plages traversées
Main dans la main
L’espace d’un instant
Les larmes mouchoirs
Sur les routes mouillées
Le temps se creuse
Des miroirs
Aux reflets asthéniques
Un exil arraché à soi
L’absence
Qui ne s’en remettra pas.
Nour CADOUR tous droits réservés
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